Déséquilibres hormonaux et syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel (SPM) est défini par un ensemble de symptômes survenant quelques jours à une semaine avant les menstruations.
Un SPM c’est minimum trois symptômes, depuis au moins trois cycles. L’équilibre hormonal étant très subtil, des symptômes avant les menstruations peuvent être liés à plusieurs facteurs (changements importants, consommation de café, alcool, stress, etc.) sans forcément être considérés comme un SPM.
Il existe plus de cent cinquante symptômes répertoriés dans le syndrome prémenstruel. Cela peut aller de gonflements, migraines, fringale, anxiété à une très grande tristesse, une irritabilité forte voire des envies suicidaires. Il existe différents degrés de SPM, s’il t’impacte dans ton quotidien, n’hésite pas à chercher de l’aide ! Avoir un SPM n’est pas normal, surtout s’il t’empêche de vivre sereinement. Cet article n’a pas vocation à remplacer un accompagnement par un•e professionnel•le de santé traditionnelle ou holistique. En Gyn’émotion®, le SPM se prend très bien en charge.
Ne reste pas seul•e !
Le Dr Guy Abraham a catégorisé les SPM en quatre grandes familles. Il est possible d’en avoir plusieurs, plus ou moins fortement.
🌙 Le syndrome prémenstruel "hydratation" ou "œdème"
Ce SPM est associé à une hyperœstrogénie vraie. C’est-à-dire que le taux d’œstrogènes dans le corps est trop élevé. Cela entraîne de nombreux symptômes physiques comme émotionnels. Les émotions principales dans ce SPM sont du domaine de la colère : irritabilité, agacement, frustration, injus- tice, ruminations, rancœur, impatience…
Dans le corps, il y aura souvent des gonflements au niveau de la poitrine, du ventre, des pieds ; des douleurs aux seins, des maux de tête, de l’acné… La liste est non exhaustive et certaines personnes n’auront pas forcément tous ces symptômes.
Une des causes possibles à ce dérèglement hormonal est une surcharge du foie.
En effet, le foie permet d’éliminer les hormones dégradées (entre autres) en fin de cycle, or s’il est déjà surchargé, il ne pourra plus remplir ce rôle. C’est ainsi que les œstrogènes censés être éliminés stagneront dans le corps et réintégreront le circuit hormonal, augmentant considérablement son taux.
Il peut aussi y avoir des carences, notamment en magnésium et en vitamine B6. Il peut être intéressant d’aller voir un•e médecin pour faire un bilan sanguin.
Mais le foie est aussi connu en médecine traditionnelle chinoise pour stocker les émotions non traversées, les besoins non exprimés et réprimés…
✨ Quelques pistes en Gyn’émotion® :
. Soutenir son foie dans l’élimination des œstrogènes. Un suivi naturopathique est chaudement recommandé.
. Faire du sport régulièrement. Le sport permet de stimuler la dopamine qui elle-même permet l’élimination de l’eau mais aussi de stimuler le foie !
. Prendre le temps d’écrire au quotidien et de se questionner : comment je me sens aujourd’hui ? Qu’est-ce qui vit en moi ? Quelle émotion est là main- tenant ?
Cela permet d’observer et d’accueillir ce qui est en soi.
. Libérer sa colère et ses émotions réprimées grâce à l’écriture, l’art, le mouvement, la parole, en accompagnement en voyage émotionnel ou tout autre technique qui te fait du bien !
. Apprendre à poser ses limites, à exprimer ses besoins et ressentis.
🌙 Le syndrome prémenstruel "dépression" ou "tristesse"
Ce SPM est associé à une hyper-progestéronémie et/ou à une légère hypo-œstrogénie. Le taux de progestérone est trop élevé, et agit sur le système nerveux créant un état de grande tristesse. En effet, la progestérone a pour rôle de ralentir le corps afin de le préparer aux menstruations, à l’hiver intérieur.
Les symptômes peuvent être les suivants : migraine, douleurs aux lombaires, repli sur soi, grande sensibilité, envie de pleurer, confusion, envie de rien, fatigue… Cela peut aller jusqu’à un état dépressif et des envies suicidaires.
Il peut être judicieux d’aller faire une prise de sang afin de vérifier le niveau des vitamines C, B et du magnésium car leur carence peut expliquer, entre autres, la présence de ce SPM.
✨ Quelques pistes en Gyn’émotion® :
. Se connecter à ce qui crée de la joie chez toi.
. Soutenir la production d’œstrogène (plantes, compléments alimentaire, alimentation…).
. Soutenir le foie dans son élimination des hormones.
. Prendre le temps d’aller rencontrer ta tristesse, et de fermer une porte (deuil, événement, relation, changement de vie, etc. — voir article sur les émotions)
🌙 Le syndrome prémenstruel "anxiété"
Ce SPM est associé à une hyper-œstrogénie relative, c’est-à-dire que son taux est normal en soi, mais que la progestérone est elle trop basse. C’est cette différence qui crée une hyperœstrogénie.
Comme son nom l’indique, ce SPM implique des états anxieux très forts, mais aussi des inquiétudes, du stress, des peurs, de l’irritabilité, des sautes d’humeur, des insomnies, de la nervosité… Les personnes ayant ce SPM sont comme « hyper activées », c’est-à-dire qu’elles réagissent très vite et fortement.
Ce SPM révèle un stress chronique et donc un taux de cortisol trop élevé.
Il faut savoir que le cerveau va toujours prioriser le bien-être à la reproduction. Ainsi, en cas de stress chronique, c’est la production de cortisol qui va primer sur la production de progestérone, entraînant une hypo-progestéronémie. C’est entre autre, pourquoi le stress impacte grandement le cycle menstruel et la fertilité !
✨ Quelques pistes en Gyn’émotion® :
. Lister les sources de stress quotidiennes et essayer de les réduire un maximum.
. Transformer ses croyances pour diminuer leur impact sur le système nerveux.
. Soutenir la production de progestérone.
. Intégrer la cohérence cardiaque dans son quotidien, une respiration qui régule le rythme cardiaque et aide à détendre l’organisme.
. Intégrer d’autres pratiques douces et relaxantes comme : la respiration, le yoga, la méditation, la sophrologie, l’art, l’écriture, la natation, le sport, ou toute autre activité qui t’aide à te détendre et à lâcher ton mental !
🌙 Le syndrome prémenstruel craving ou fringale
Quelques jours avant les menstruations, ce SPM donnera une envie viscérale de manger beaucoup (souvent gras et/ou sucré).
Attention, il est normal d’avoir plus faim pendant la phase lutéale, car le corps enrichit l’endomètre de nutriments dans l’optique d’accueillir une nidation.
Avoir plus faim que d’habitude avant ses menstruations n’implique pas forcément la présence d’un SPM fringale.
Si c’est le SPM, il peut aussi y avoir des symptômes comme : des gros coups de fatigue, des maux de tête, beaucoup d’appétit, des palpitations, des étourdissements voire des évanouissements.
Au niveau hormonal, le taux d’insuline est généralement en yoyo due à une hypoglycémie et une sensibilité des cellules d’insuline. Les va-et-vient du taux d’insuline induisent un excès d’adrénaline, perturbant ainsi l’action de la progestérone.
✨ Quelques pistes en Gyn’émotion® :
. Réduire sa consommation de sucres raffinés.
. Soutenir la régulation d’insuline pour éviter les effets « yoyo ». Il est re- commandé de se faire accompagner par un•e médecin ou un•e naturopathe.
. Aller questionner sa relation à la douceur, au soin, au plaisir.
Comment peux-tu te donner le plaisir que tu trouves dans l’alimentation ? Te donnes-tu de la douceur dans ton quotidien ? Es-tu à l’écoute de tes besoins ?
🌙 Le syndrome prémenstruel craving ou fringale
Fais-toi accompagner ! N’hésite pas à me contacter si tu as des questions.